Les médias congolais traditionnels et en ligne ont couvert l’atelier du réseau de programmes
nationaux de lutte contre la tuberculose en Afrique centrale tenu du 28 mai au 2 juin à Kinshasa.
« Front commun » de 11 Etats contre la tuberculose, titrait ainsi Le Phare, quotidien paraissant à
Kinshasa le 30 mai dernier. Les participants à l’atelier venus de onze pays de l’Afrique centrale
« étaient appelés à évaluer les capacités de leur système de surveillance, définir un plan d’action
pour le renforcement des systèmes déjà établis par les pays, identifier les problèmes clés ainsi que
les projets de recherche opérationnelle, valider les termes de référence de CARN-TB et adopter le
plan d’activités 2018-2019 de CARN-TB », souligne le journal. Citant le secrétaire général à la Santé
de la RDC, Dr Emmanuel Lukombe, Le Phare indique que « les defis à relever par rapport à la
tuberculose restaient encore énormes au niveau de la co-infection Tuberculose-VIH/Sida que des
souches multi et ultrarésistantes ».
Dans son édition en ligne, l’Agence congolaise de presse (ACP) relève pour sa part que « le directeur
du Programme national de lutte contre la tuberculose (PNLT), Michel Kaswa, a indiqué ces assises
servaient à organiser, à coordonner, et à faciliter la communication entre les différents PNT avant
d’exhorter les participants à s’approprier ce cadre d’échanges pour planifier l’exécution de
recherche dans leurs pays respectifs ».
A l’issue de l’atelier, « il a été demandé aux chargés de suivi et évaluation des Programmes
Nationaux de Lutte contre la Tuberculose des pays invités d’initier des outils nationaux sous formes
des bases de données et d’établir les priorités de recherches », note environews-rdc.org. Car pour
bien faire les recherches, il faut « d’abord mieux connaître le système de surveillance de la
tuberculose », a affirmé Dr Henriette Wembanyama, présidente du Conseil d’administration de
l’Association Pont Santé Afrique.
« Tous les pays présents à ces assises ont tenu à ce que tous leurs chargés de suivi et évaluation du
programme connaissent l’outil que nous appelons DHISD, qui est national et qui peut fournir de
données de bonne qualité et connaître leurs problèmes et trouver des réponses à ces problèmes », a
souligné Dr Wembanyama à environews-rdc.org.
Une autre préconisation de cet atelier, selon le site web d’infos Actualite.CD, est « l’intégration de la
société civile et la communauté dans les activités de mise en application de la stratégie dénommée
«Mettre fin à la Tuberculose » initiée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)».
Le CARN-TB a été établi en avril 2018 comme plateforme d’échanges aux PNT, en vue de pratiquer,
de mutualiser les compétences et de renforcer la recherche en tuberculose dans la région afin de
mieux contrôler certains aspects de la tuberculose par la conduite des projets de recherche
opérationnelle ou de recherche de mise en œuvre.